31/10/2024
Cotiella
Bilan de la sortie:
Nous n'y couperons pas! Les chèvres s'imposent au milieu du petit déjeuner.
Durant ce moment toujours agréable de la journée, les conversations météorologiques vont bon train. Le temps éclaircira t'il? Assurément, selon certain.
Mais bien vite les rayons de pluie de l’horizon se rapprochent à grands pas. Avec eux, le Seigneur des Pyrénées, j'ai nommé "le Brouillard !" Il nous arrive dessus au gallos, et finalement nous envahira.
La journée s'annonce franchement pleine de grisaille, ce qui fini de motiver Aude, Guillaume du Lac et Lionel de partir. Ils rebouclent leurs sacs à dos ( certainement plus gros et plus lourd qu'à l'aller), et partent après des adieux déchirant, enfin autant que ce que l'envie d'arriver avant la pluie aux voitures les presse.
Nous les remercions grandement d'avoir descendu le perfo, car comme chacun sait, même vide, les batteries sont toujours aussi lourdes!
Le reste de la troupe tombe dans la faille spatio-temporelle de l'inertie, avant de se retrouver en marche pour une journée de prospection.
La grande direction sera le A89, au pied du Redouno (qui cache aussi le porche du A28), en y allant par les chemins détournés. Il faut rappeler que cet orifice souffle terriblement, et que cela pourrait ouvrir un nouvel objectif prometeur.
Le "problème" du Cotiella, c'est que lorsque tu cherches des trous, tu en trouves d’autres par dizaine ! La descente du premier donne un R7, savamment répertorié sur le cahier topo de Guillaume. Le suivant nécessiterait la technologie du "Boum" pour être visité, le suivant est déjà connu, celui d'après est une grande diaclase obturée, les autres sont déjà notés...
Petite précisions, sur tout le massif, chaque cavité est numérotée à l'entrée, et un code permet de savoir si les explos sont ou non terminées.
Vers midi les Ventres à Pattes de l'équipe trouvent un pseudo porche pour faire semblant d'être à l’abri de la pluie pour manger. Ce sera ensuite Astrée et Lorelei qui prendrons le GPS, pendant que Liam explore son premier gouffre en solitaire, et en première. Difficulté majeure, les araignées ! Sinon ce réseau de 8m de profondeur sera exploré et inventorié dans les règles de l'art ! Bravo !
La pluie devenant plus insistante, la motivation commence à se cacher au fond des chaussettes trempées.
Astrée et Lorelei regagnent le refuge, pendant que les autres timbrés engagent une désob du désespoir dans le A89. Franchement, si tu n'as pas sous la main 2 bidons plastiques à l'agonie et un petit jeune facilement corruptible, tu rentres chez toi!
Liam s'emmanche avec la grâce du lézard mouillé dans ce laminoir caillouteux, et telle une taupe se battant pour sa vie, il creuse!
Rapidement, ça prend forme. Cela pourrait même être intéressant, mais il faudrait revenir avec une pioche et/ou un râteau à pierre pour être efficace.
Tout le monde ayant maintenant le look d'une serpillière en fin de service, nous décidons de rentrer. Il faudra bien sûr prendre le temps de s'arrêter voir chacune des dizaines de cavités croisées sur le chemin du retour… On ne se refait pas!
En arrivant au refuge, surprise! On a des colocs espagnols! Mais comme ils sont très efficaces pour ramener du bois et fort sympathique, ils adoucissement notre regard d’ours des montagnes!
Et pour une fois, on sait déjà ce que l’on fera le lendemain !
Participants :
Cyprien Pellet, Liam Chomier-Blanc, Guillaume Coërchon, Hermine, Astrée et Lorelei Perret.