| 05/12/2024 Aven des Loups Bilan de la sortie: Déjà, rien que la marche d’approche était complètement perdue dans la forêt, mais je l’avais déjà faite une fois.  En arrivant à l’entrée, on a commencé à se préparer pendant que Brimbelle équipait la grotte. Ça a prit quand même pas mal de temps, on a eu le temps de s’ennuyer même beaucoup s’ennuyer.  Quand Brimbelle a terminé, je suis passée en dernière et on a encore attendu, pas très longtemps, mais j’étais au milieu du puits, donc c’était pas très confortable. Ensuite, on a passé l’étroiture en rampant et arrivé dans le virage moins étroit où on peut s’asseoir. C’est là qu’on a attendu le plus, je sais pas combien de temps, mais en tout cas, c’était super long. Avec Anna, on a chanté, on a fait des jeux de main pour se réchauffer, on a discuté, et enfin ça a été le tour d’Astrée : on a bien regardé comment elle faisait parce qu’on allait se retrouver toutes seules, sans adultes pour nous aider. Finalement, Astrée a fait un peu n’importe quoi et nous a dit de pas prendre son exemple : Anna était terrifiée mais je passais après elle donc, je crois, elle était un peu plus rassurée. Lorsque ce fut son tour, Anna s’est lancée mais a eu vite peur : je n’ai pas très bien réussi à l’aider mais elle a trouvé une solution toute seule et a fini par descendre malgré sa peur. Je me suis retrouvée toute seule dans le noir : c’était quand même flippant, c’était la première fois que ça m’arrivait. Au bout d’un long moment à cause du stress d’Anna, j’ai difficilement essayé d’atteindre la tête de puits mais c’était assez compliqué. Il y avait des prises pour les pieds sur la paroi mais elles étaient petites et mes bottes glissaient à cause de la boue. De plus, la main courante était complètement lâche. Finalement, j’ai trouvé une position pour tenir à peu près bien mais elle n’était pas du tout confortable. J’ai réussi à me vacher, à installer mon descendeur, mais ce fut bien plus délicat de me délonger : les prises pour me soulever étaient toujours aussi glissantes. Après d’énormes efforts, j’ai réussi à me tracter à la tête de puits et à me délonger. J’ai enfin pu descendre pendant que papa me demandait si tout allait bien. J’ai passé une déviation puis je suis arrivée en bas où papa m’attendait. J’ai dû penduler pour le rejoindre pour ensuite m’engager sur la paroi avec des prises bien meilleures qu’en haut. Le seul problème, c’est qu’elles étaient très faciles pour les mains mais pas pour les pieds : elles étaient minuscules et difficiles à trouver. J’ai finalement réussi à venir à bout de cet obstacle d’à peine 5 mètres de long et arriver à la seule diaclase étroite de la grotte. Même si elle n’était pas très longue, c’était assez désagréable que ma combinaison s’accroche à la paroi dès que je bougeais. Arrivée au bout de cette diaclase, je ne compris pas tout de suite qu’il fallait maintenant monter jusqu’à la fin de l’étroiture : ce fut tout de même plus facile que la diaclase. Or, en haut de cette étroiture, et bien ça continuait pendant 2 ou 3 mètres mais, là, je devais avancer à quatre pattes. Après un virage, j’ai rejoint papa qui m’attendait en haut de l’énorme P50. Je voyais Anna qui descendait vers Astrée qui était en train de passer le fractio. J’ai commencé à descendre malgré la peur (ou quelque chose dans le genre que je n’arrive pas à expliquer) qui me tenaillait les entrailles : c’était juste immense, gigantesque ! Le puits était rond comme un cylindre mais la paroi était faite d’une roche en dentelle rugueuse. J’ai rejoint Anna au fractio, après une traction j’ai continué à descendre. Ensuite j’ai galéré à passer par la fenêtre et j’ai retrouvé Anna qui m’attendait à la tête du puits suivant, elle m’a expliqué comment passer mais finalement je n’ai pas fait comme elle. J’étais fatiguée et mon genou souffrait de multiples cognements pendant ma descente jusqu’à la Salle des Meringues. En bas j’en avais vraiment marre, j’ai rejoint tout le monde assis sur les blocs mais le chocolat m’a réconfortée.  Papa nous a guidées pour faire une belle photo. Brimbelle et papa sont partis explorer la suite tandis qu’Astrée, Anna et moi sommes remontées. J’ai hésité à aller voir la suite mais j’étais trop crevée. J’ai eu du mal à la réception en haut du puits des meringues et en passant la lucarne j’ai remarqué que les filles ne m’avaient pas attendue, j’ai donc passé le fractio très difficilement et j’ai achevé la remontée du haut du P50. Le passage dans la diaclase fut plus facile qu’à l’aller. Puis j’ai rejoint Anna qui m’attendait et Astrée qui remontait le puits Gustave. Anna m’a montré les petites têtes en argile qu’elles avaient fait en patientant. J’en ai fait une pendant qu’Anna remontait tandis que papa me rejoignait. Il m’a montré un passage pour éviter la diaclase que Brimbelle a pris au retour. Je suis montée en prenant ma douche puis, arrivée à la tête de puits, j’ai trouvé une position très inconfortable pour ma hanche pour enfin parvenir à sortir du puits. J’ai réussi à optimiser mon rétablissement en me tractant avec ma poignée sur la main courante ! Je suis remontée en rampant en slalom entre les chauve-souris et la dernière montée fut fatigante de par les pipelettes à l’extérieur et la lumière du jour qui m’attirait. En arrivant enfin à la sortie, je me suis écroulée pendant qu’Anna m’attachait à la main courante. A grands renforts d’encouragements, nous sommes retournées au fourgon pour y arriver avant  papa et Brimbelle. J’ai juste eu le temps de m’asseoir qu’ils sont arrivés et m’ont finalement attendue.Participants : Anna Daniel; Brimbelle, Astrée et Lorelei Perret; Guillaume Coërchon |