| 16/05/2014 Aven de Deïdou Bilan de la sortie: Nous avons optimisé le matériel (dans des sacs étroits) de manière à limiter les frottements dans les passages sélectifs. Je négocie toutes les étroitures avec le harnais, c'est toujours plus facile en terrain connu! (Catherine: "moi je préfère enlever le baudrier à deux endroits, c'est toujours plus rapide et surtout moins fatigant que de rester coincée...") Nous enchaînons rapidement vers le fond du réseau, malgré la perte d'un mousqueton qui disparaît à la base du passage le plus délicat. Il est offert à celui qui le trouve... hé hé hé! A la côte - 165m, nous remontons sur la corde laissée en fixe et je tricote avec les rataillons, une main courante sur le palier caillouteux. Cela ressemble un peu plus à un équipement traditionnel. Catherine va voir le fond (pas mal, ça soutire par une petite galerie impénétrable car on est dans le plafond du méandre, on pourrait facilement faire de la place pour attaquer une désob... si nous arrivons à solutionner le problème de l'accès), puis elle lève un croquis, pendant que je prépare l'escalade vers une lucarne bien évidente (descente des cailloux blancs). Ce n'est pas trop difficile, et avec trois goujons, deux sangles, une dyneema; je sors les 10m d'escalade en auto assurance (pas mal pour un gars avec des bottes). J'arrive à la base d'un autre puits plus haut (environ 15m). La corde est posée sur un gros épaulement pour permettre à Catherine de me rejoindre au Jumard (une déviation humaine est utile, car les blocs ont tendance à voler). Après quatre goujons pour 10 m de verticale, nous laissons tout en suspens pour retourner à nos responsabilités. Il n'y a pas de galerie bien visible depuis notre terminus, mais les cailloux n'arrivent pas d'une fissure impénétrable!! Nous laissons sur place les équipements non altérables (corde, sangles, étrier, goujons, plaquette...) et reprenons le chemin chaotique du retour. Le perfo a fait un petit voyage, mais cette fois-ci, il a fait son boulot! Merci à Gilles. Participants : |