| 20/09/2010 Cotiella Bilan de la sortie: A 351 L’arrivée en Espagne en voiture se passe tranquillement, mais l’orage du soir nous empêche de monter au refuge. On décide de dormir devant le pas de porte d’une maison à Barbaruens. Ce n’est pas confortable, mais au moins c’est sec. Le lendemain, nous sommes Après l’inventaire du matos, il nous manque la trousse à spits. Roger se dévoue pour redescendre jusqu’à la voiture pour récupérer la trousse de Lionel. Avec ce dernier, nous équipons les premiers puits qui avaient été descendus par Cathy et Laurent. On fait la topo et on bricole avec des AN pour les fractionnements. On fini dans une faille très prometteuse avec un fort courant d’air qui donnerait en contrebas sur une grande salle. Le mercredi matin, l’équipe est au complet. Le départ du gîte est un peu long, mais une fois les 3 kits de cordes prêts avec les amarrages, nous profitons du soleil pour pique-niquer. Nous répartissons l’équipement à modifier, les spits à planter et la topo pour atteindre le puits qui nous permet de poser le pied dans Lionel et Roger s’occupent de topographier la grande salle, je trouve un passage sous des blocs. En déplaçant quelques cailloux, je me glisse pour mieux voir le début d’un puits. C’est sûr, ça continu, une vingtaine de mètres ou plus. Je peux équiper sur des AN et sur un bloc coincé. Je préviens les autres, je pose un fractionnement, laisse passer Lionel et Roger, et plante un spit pour assurer la remontée. Lionel bricole un frac et se retrouve en fin de corde. Ça plonge sur 30m environ. Nous remontons après 6h d’explo. Le troisième jour, l’organisation est plus rapide, nous prévoyons de manger sous terre. Lionel part devant pour planter des spits dans le puits qui donne sur la grande salle. Avec Roger, nous nettoyons l’étroiture avant le premier puits qui est instable lorsqu’une personne se faufile dans ce passage, ce qui reste dangereux pour ceux d’en dessous. Attention à la remontée. Roger et Lionel finissent la topo de la grande salle. Le rocher sonne creux, difficile d’équiper le puits de « la flèche ». Lionel se réchauffe en tapant le 2ième spit, la suite est possible sur 2 gros AN qui permettent un Y bien placé. La verticale est d’un aplomb presque parfait, mais il faut une déviation pour toucher le fond qui donne sur un autre puits plus arrosé. Il me faut remonter pour une collation préparer par notre cuistot du jour : Roger. Soupe, jambon, fromage, café, mais en 10 mn le froid nous gagne, il faut bouger. Nous descendons tous les 3, motivés pour voir la suite. J’équipe tant bien que mal le dernier puits arrosé, ce qui leur laisse assez de temps pour faire la topo jusqu’en bas. Il faut traverser sous une cheminée encore plus arrosée, pour rentrer dans un Le refuge rangé, la voiture chargée, une petite plancha s’impose à Castejon de Sos. Participants : |