| Accueil Compte rendu des sorties |
15/07/2007
Sierra de Guara
Bilan de la sortie:
C'est pour 7 jours de canyon, que nous sommes partis Stéphane A. Jacques L. et moi même en sierra de Guara. Nous n'étions pas les seul car la sortie était organisé par le club Mendois d'escalade sous la "houlette" de Dominique Jeux. C'est donc à douze que nous avons sillonné les canyons espagnols.
Dimanche 15 juillet
Toute l'équipe se retrouve à St Lary vers 14h. Direction l'espagne par le tunnel de Bielsa. Petite pause à
Deux heures plus tard, nous montons les tentes dans l'un des camping de Rodellar (el puente).
Après un rapide bain dans le Rio alcanadré qui borde le camping, nous allons mangé "chez Carmen" un petit resto de Rodellar. Ce resto sera tous les soirs notre centre de remise en forme pour le lendemain.
Lundi 16 juillet
Nous avions prévu la veille le canyon de la Péonéra. Au levé , le temps maussade nous fait changer nos plans. On décide donc de faire le Barranco de l' Alborzeral. C'est un
Largement ouvert au début, le canyon s'enfonce de 10 à 15m dans la roche. La largeur diminue pour atteindre 50cm par endroit... C'est presque de la spéléo. Colline nous fait d'ailleur un petit coup de stress dans un passage un peu étroit. Peut après on rejoint le Balcès où une eau clair serpente entre les deux parois resserrées sur une longueur de 2500 m : superbe! (6 heures)
Mardi 17 juillet
Cette fois-ci c'est la bonne. Le temps est parfait pour faire la Péonéra. Très rapidement (trop peut-être) les kit sont prêts. Arrivé au parking, on est presque seul mais pendant que les conducteurs font la navette un car 56 places rempli d'ados arrive... Après une 35 mn de marche d'approche on arrive au bord du Rio Alcanadre dont la rive est occupée par un autre groupe de jeunes avec leur accompagnateurs.
Une des ados au prise avec sa combinaison néoprène va nous permettre de dépasser le groupe sous l'oeil mauvais d'un des moniteurs.
Notre rythme va nous permettre de les distancer sans qu'ils puissent nous rattraper.
On enchaine les sauts et les voutes mouillantes dans une ambiance euphorique (trop peut-être). C'est vraiment très ludique.
A la sortie du chaos, c'est l'heure de casser la croute.
Stéphane qui porte le kit du pain s'étonne du poids de celui-ci : bidon étanche mal fermé. S'est sans pain que l'on va manger le pâté. On va se consoler sur les barres de céréales. Qui c'est qui à le kit ? Mystère... La Péonéra doit être une sorte de triangle des Bernudes...
Une fois pas rassasier, on repart pour la suite : marche en rivière agrémenté de quelques sauts. Un grand plan d'eau fini par se présenter le saut du barrage (9m) n'est pas loin. Dominique impressionne tout le monde en plongeant (qui c'est le patron ?...)
Retour au camping vers 4 heures et pour les plus mordus : escalade sur Rodellar.
Mercredi 18 juillet
Levé 6 heures du matin pour une grosse course : le Barranco de Chimiachas. Cela faisait plusieurs années que Dominique voulait le faire mais sans pouvoir concrétiser son "rêve".
Ce canyon sec est une succession de beaux rappel débouchant dans le célèbre Rio vero. Une bonne marche d'approche de 1h30 à la fraiche nous permet d'atteindre le premier rappel de 25m. Nous enchainons les descentes avec une grande efficacité se qui nous permet d'atteindre le rio vero pour le repas de midi. Cette fois le pain est sec et pas de kit perdu.
A partir de là, la physionomie du canyon change : on passe du vertical sec à de l'horizontal mouillé. On alterne la marche en rivière et la progression dans d'énorme chaos où coule la rivière.
Arrivé au pont romain de Villacantal, on fait une pause avant la remonté de 30mn vers Alquézar où une bonne bière nous attend.
Jeudi 19 juillet
Ce jour là, nous avions deux canyons au menu. Le premier, le Formiga, est assez éloigné de Rodellar. Il nécessite 1h15 d'une marche d'approche qui est un vrai régal. Le sentier surplombe le canyon ce qui permet de voir d'en haut ce qui nous attend en bas. Au départ, un groupe encadré descend le rappel qui permet d'atteindre la gorges. On équipe une deuxième descente pour passer devant "les touristes". Dans le Formiga, on retrouve tous ce qui fait le bonheur du canyonning : un site sauvage, des rappel et des sauts dans les vasques limpides. Au départ de certain saut, on a l'impression de se jeter dans une bassine ce qui provoque une certaine hésitation et quelques renoncements parmi les membres du groupe.
Au bout de 3 heures nous ressortons des gorges pour une collation de midi bien méritée pendant que Dominique va faire le plein de son véhicule.
L'après-midi le terrible Gorgonchon nous attend... Il s'agit d'une très étroite gorge de 150m de long parcourue par le même ruisseau que le Formiga. Là, seul les plus expérimenté on le droit d'être présent.
Au départ, le ruisseau commence a s'enfoncer dans le calcaire par un ressaut de 3m que l'on peut sauter. Une fois la marmite de réception passée les parois sont distantes d'environ 1m. D'énorme araignées en ont d'ailleurs profité pour tisser leur toiles en travers du canyon. Cet obstacle digne de Fort Boyard franchi, on s'enfonce encore dans la gorge par un premier rappel suivi d'un bief qui permet d'atteindre la deuxième cascade. Une main courante en fixe, nous amène jusqu'au deuxième rappel. En bas de celui-ci, le ciel se résume à un mince trait bleu. L'eau circule dans une faille d'environ 60cm. Au bout d'une vingtaine de mètre, on peut enfin respirer un peu mieux et d'admirer les formes et les concrétions : c'est presque de la spéléo! Un passage en apnée nous permet de retrouver le soleil espagnol qui à vite fait de sécher les combis et d'assécher leurs occupants...
Vendredi 20 juillet
Samedi 21 juillet
On avait prévu de faire les oscuros du Balcès mais l'orage nous décide à plier bagage après une semaine bien remplie.
Participants :
TNT : Stéphane Amouroux, Jacques Lauret Pierre Lemaitre
Club Mendois d'escalade : Dominique Jeux, Pedro Bandera, Coline Michaud, Valentine Schira, Laure Baievitch
Les autres :
Marc Taillandier, Jean-Raoul Chaix, Paul et Arnaud