| 08/08/2007 Exurgence de Bissoudo Bilan de la sortie: Après un aller retour à Florac pour prendre du matos, nous finissons avec Rocher Olivier C. de nous mettre en place, Stéphane arrive avec un ami, Christian ne tarde pas, le barnum peut commencer. Presque dix heures, la pompe s'enclenche, nous descendons le burineur d'Olivier C. pour agrandir progressivement l'étroiture de l'entrée, le niveau baisse tout doucement, au fur à mesure nous re-calibrons les passages, nous nous relayons, à midi le niveau est descendu de plus d'un mètre cinquante. La deuxième étroiture est visible, ainsi que l'aval. En début d'après-midi avec Stéphane, nous pouvons voir une petite salle inconnue derrière un méandre très étroit vers l'aval. Pour y accéder je passe par un laminoir en apnée, la suite est une diaclase avec une suite dans un petit quatre patte, je laisse la suite de la première pour les copains. Dans l'après midi, Nicolas nous rejoint avec le téléphone filaire qui nous sera vraiment nécessaire pour la sécurité et pour passer les infos sur les démarrages des pompes. A quatre heures comme le niveau descend toujours doucement, nous décidons de mettre le turbo, après l'agrandissement de la diaclase d'entrée par Christian, nous descendons la grosse pompe (58 mètres cube à l'heure). Dès sa mise en route le niveau baisse rapidement, mais un nouveau problème survient nous avons une grosse arrivée d'eau par l'aval, soit l'eau rejetée retourne dans la cavité où nous nous trouvons sous le niveau du Tarn et nous pompons la rivière. Le niveau baisse quand même et régulièrement, nous avançons les pompes, un autre problème apparaît, l'eau venant de l'aval décape les remplissages et nous enterrons la plus grosse pompe, celle-ci ne peut fonctionner, après des efforts nous arrivons à la dégager. Un autre effort sera nécessaire, pour acheminer les deux pompes derrière la troisième étroiture, nous sommes en limite sur la longueur du tuyau et de l'alimentation électrique. Au point extrême du tuyau, alors qu'il semble bien rempli le niveau recommence à monter très rapidement, coup de chaleur, nous trouvons le problème dans le pincement du tuyau. Je parts ensuite en éclaireur, je retrouve mon terminus plongée, ce n'est toujours pas aussi gros, la diaclase devrait être agrandie à coup de massette pour pouvoir passer, mais je prends conscience que tout arrêt des pompes peut signifier un ennoiement rapide des voûtes mouillante où nous avons fait passer les pompes et nous-même. Philippe et Olivier B. nous rejoignent en effectuant la topo tambour battant, en prenant les dernières visées nous trouvons une lucarne que je n'ai pas vu en plongée. Olivier B. fait un aller retour en quatrième vitesse pour trouver un réseau remontant. Pendant que tout le monde se met en place, poussé par la curiosité je parts faire une rapide reconnaissance dans ce réseau, celui-ci remonte au moins sur 10 mètres de dénivelée par des petites diaclases et conduites forcées, je m'arrête sur des passages légèrement étroit. Peut après c'est l'arrête des pompes et la machine humaine se met en branle, les pompes sont évacuées à grande vitesse, les tuyaux sortent rapidement, Yannick nous a rejoint pour nous donner un bon coup de main, tout va très vite, en moins d'une heure tout est dehors, je me retourne une dernière fois vers la petite diaclase celle-ci s'ennoie rapidement, l'eau reprend ses droits, Bissoudo se referme. Belle expérience pour le premier pompage du GS TNT, un bel exercice qui peut servir à d'autres explorations où sur un secours, des compétences à travailler. Et l'exploration de Bissoudo que peut-on penser ? En fait, ce petit réseau supérieur me hante, si la suite était là et seul une dernière plongée pourra le dire, à voir... Participants : |