| 01/04/2007 Grotte de St Marcel Bilan de la sortie: Le calcaire des parois est incrusté de coquillage et les dimensions des galeries sont vraiment impressionnantes. La "topo" que nous avons emportée avec nous, nous permet de contrôler notre progression vers la sortie. Les flèches vertes du balisage de la traversé sont discrètes et peu nombreuses : c'est pas du GR ! C'est de la Spéléo... La progression nous réserve plein de belles choses à voir : concrétions, gours, belles galeries... Après plus d'une heure de progression, on arrive au point où toutes les galeries du réseau sembles converger. Notre topo (qui soit disant n'aurait jamais dû nous servir) est maculée de sueur et d'argile à l'endroit qui nous intéresse. Toujours pas de flèches vertes... on continue tout droit. On suit les traces de passage fort nombreuses et un peu dans tous les sens mais toujours pas de flèches vertes : - elles sont vraiment discrètes ! Notre progression continue, un peu plus silencieuse ... Soudain sur un bloc, tracé à l'acéto : N 41. On regarde la photocopie (qui est de plus en plus molle) : c'est pas par là. On continue N42 ... On continue et on se retrouve au point de départ. On prend la décision de rebrousser chemin jusqu'à la dernière flèche verte. On finit par la trouver . Discrète, comme à son habitude, à 50 cm du sol, dans une galerie de 15 m de haut, elle indique l'entrée d'un laminoir d'une quinzaine de mètres de long. Le sourire revient et les plaisanteries fusent. - ce coup ci on se fait pas avoir, on regarde bien les flèches... Après le laminoir, on se relève sur quelques dizaines de mètres puis la voute s'abaisse à nouveau nous obligeant à progresser à quatre pattes pendant une bonne centaine de mètre sur des gours depuis longtemps inactifs. (position peu propice pour chercher les flèches). A nouveau le doute s'installe, Thierry parti en tête, nous appelle : -plus loin ça se relève ! - on arrive. - Y a un départ marqué "J". On le rejoint, mais il n'arrive plus à trouver le départ "J". On continue notre marche, en se demandant si on ne fait pas tout cela pour rien. Le plafond de la galerie s'abaisse à nouveau : on fait une pause. On recharge la lampe de Jacques, mangeons quelques barres de céréales et buvons quelques gorgées de vin, seul liquide qui nous reste. Il faut faire quelque chose : on décide de repartir en arrière pour chercher ce maudit balisage. Sur le retour, on trouve le départ "j". Ouf ! Au niveau de la galerie des gours, Thierry propose d'y aller seul. Sa proposition est approuvée par le reste de l'équipe... Au bout d'un quart d'heure, on l'entend revenir : il n'a pas retrouvé le laminoir, mais a vu deux flèches vertes qui semblent se diriger vers nous. (Il n'en est plus très sûr). Re demi-tour. Cette fois on marche doucement, frontale allumée pour détecter des éventuels départs. On essaie de conforter notre choix avec la présence de nombreuses trace de pas. On dépasse notre terminus casse-croute et cinquante mètre plus loin ... cul de sac... Non je blague "flèche verte" (poisson d'avril). Après ce fut comme sur du velours : de l'eau qui court, des flèches et enfin le grand vide de la salle de la cathédrale. La sortie est proche ... les grand couloirs de St Marcel sont vite parcourus. L'échelle du balcon nous fait encore perdre une douzaine de mètre. On se délecte des derniers 400 m qui nous restent à parcourir. Dehors il fait encore jour. C'est autour d'un bon casse-dalle que nous commentons ces six heures d'explo pleines de rebondissement ... St Marcel c'est super ! si tu connais tu peux pas de paumer ! Si tu connais pas prends une bonne topo, beaucoup d'eau et suit les flèches... Participants : |