Samedi 20 Avril 2024

Compte rendu N°768

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Compte rendu des sorties

16/07/2021

WEEK END A L'AIGOUAL

Bilan de la sortie:
UN WEEK END AQUATIQUE
Le samedi 17 juillet fut un grand moment de retrouvailles. Cela faisait longtemps que je voulais retrouver l’ambiance des grands couloirs de l’Abime de Bramabiau. Le souvenir des longues galeries rectilignes où l’eau tel un serpent sans fin se perd dans les profondeurs noires de la terre ne peut laisser personne indifférent. Mais pour partager cet instant de bonheur, il vaut mieux être nombreux car l’éclairage pouvant faire défaut, seul le nombre permet de percer les mystérieuses ténèbres. Heureusement, mon souhait avait été exhaussé. Nous étions 6 personnes sur le parking de la célèbre grotte aménagée. 133 ans et quelques jours après la première exploration de notre maître, les sabots et la barque ont laissé place aux combinaisons en néoprène et l’éclairage à LED remplace la bougie brulant sur le chapeau en velours. Une fois la carapace de caoutchouc enfilée, nous partons vers la perte du Bonheur.

Un long tunnel géométrique se prolonge par l’Aven du Balcet. La progression facile dans de l’eau froide permet de rejoindre la salle du Dôme. Puis une fois le lac franchi, nous retrouvons la rivière où une longue mais magnifique ballade dans l’eau glacée rejoins la portion aménagée pour le tourisme. La sortie par l’Alcôve est toujours aussi magique le soir au coucher du soleil. Nous remontons en profitant des aménagements et une fois sortis, nous prenons la direction de Camprieu pour voir le feu d’artifice du 17 juillet. Pour patienter, Yves et Manou mettent leur matériel à disposition et nous prenons un solide apéritif dehors au bord du terrain de tir du feu. Bientôt, les premières fusées s’élancent dans les airs. Malgré le peu de monde présent, nous avons assisté à un très beau spectacle pyrotechnique. La soirée est bien avancée quand nous rejoignons le chalet de Martin. Nous prenons le repas ou plutôt le réveillon quand Germain nous rejoins. Auréolé de son titre bien mérité de plus jeune initiateur de France (bravo Germain), il nous raconte son exploit. Puis la petite colonie monte se coucher et le chalet retrouve son silence sous le ciel étoilé du Massif de l’Aigoual. Le lendemain, un soleil illumine la forêt de l’Aigoual quand nous émergeons du sommeil bien court de la nuit. La seconde partie nous attend : le canyon du Tapoul. Un détour par Meyrueis est nécessaire pour prendre un peu plus de matériel et les coffres chargés à bloc, nous partons pour versant lozérien de l’Aigoual. La route bordant le canyon est interdite au stationnement. Un système de navette permet aux amateurs d’eau vive de ne pas garer les véhicules au bord de la route. Mais Pierrot ne l’entendais pas de cette oreille. Il avait conçu son propre système de covoiturage. Inutile de dire que c’était un peu compliqué à comprendre et que j’ai mis un petit moment à réaliser ce que je devais faire. Mais cela semblait marcher jusqu’à l’exécution du Plan Pierrot. Marianne et Loélie laissée au bord de la route avec le matériel et en compagnie de Michel, nous descendons vers Rousse. Mais arrivé sur le parking, changement de programme. Nous prenons finalement la navette : dans le plus simple appareil. En effet, les habits secs sont laissés aux voitures pour le retour et le matos de canyon est avec les filles en haut de la descente. Inutile de dire que les quolibets de ces demoiselles fusèrent quand je me présentais gêné devant leur regard. De plus, dans la débâcle, j’avais oublié mon casque et c’est donc avec comme seule protection le restant de ma tonsure que je prenais place en haut des

premières difficultés du canyon. Mais l’inquiétude laissa place à la joie de l’eau vive, les sauts succédèrent aux rappels et nous arrivâmes à la fin de cette belle randonnée aquatique à la fin de l’après midi. L’idée de partie en simple appareil se révéla efficace car les habits chauffés par le soleil nous attendaient dans les voitures.

Germain qui a étrenné son statut d’initiateur et qui s’est montré redoutable dans la conduite du groupe est félicité par quelques applaudissement, puis nous fêtons avec quelques libations qu’il nous a emmené son diplôme. Les crêpes et la brioche de Marianne et Loélie finissent par disparaître sous les coups de couteau et le nappage de Nutella. C’est réchauffé et rassasié que nous repartons chez nous. A l’an prochain.
Laurent et Marianne pour les photos

Participants :
Loelie, Marianne, Germain, Firmin, Pierre, Michel, Martin et moi.