Vendredi 03 Mai 2024

Compte rendu N°759

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Compte rendu des sorties

21/03/2021

TRAVERSEE DE CASTELBOUC

Bilan de la sortie:
UNE COLLECTIVE POUR LA REPRISE

Pour notre première collective, le soleil a daigné montrer ses rayons offrant une magnifique lumière à nos belles Gorges du Tarn. Dans le petit hameau de Castelbouc, c’est l’effervescence. En effet, ce n’est pas moins d’une bonne dizaine de spéléos qui se sont donné rendez-vous pour la traversée de Castelbouc n°1. La sortie n’est pas d’une grande envergure, mais avec le nombre de personnes, cela va mettre de l’ambiance. La première, bien sûr, c’est Sarah. Elle est pire qu’un régiment de mouches sur la tête d’une vache en été. Cette fille ne s’arrête donc jamais. Mais elle est tellement rigolote que personne ne peut lui en vouloir. Je bourre mon kit de corde et avec Thomas et la « Miss », nous partons équiper la traversée. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous atteignons l’eau en bas du P20. Elle est profonde et froide. J’en profite pour remonter par la voie équipée par Sarah et nous croisons Pierrot, Lolo Calmels qui encadrent Kiki pour la descente. Pierrot, jamais avare de petits conseils, en profite pour me montrer quelques astuces d’équipement. Je pense à ses élèves et à la chance qu’ils ont d’avoir un professeur si pédagogue. Je viens à l’instant de lui trouver le surnom de « Balsan ». Demandez-le-lui et il vous répondra… de la part de « Martel ». Fini les plaisanteries et les manœuvres de corde, il me faut remonter pour satisfaire deux besoins naturels. Le dernier m’oblige à regagner ma voiture pour savourer un bon sandwich. Je croise Aude qui vient d’emmener un groupe à Castelbouc4. C’est toujours un plaisir de rencontrer « Gertrude » qui depuis qu’elle a épousé son marin a rajeuni de 5 ans. Celui-ci descend du Causse en courant. Il en a profité pour repérer quelques résurgences dont il aimerait percer le secret. Sacrée Yann, toujours à l’affût d’une nouvelle découverte. La discussion dure et je ne peux pas oublier mes camarades aux prises avec les ténèbres de Castelbouc. Je rejoins rapidement le groupe. Ils sont en haut de la dernière verticale. Kiki suit malgré ses douleurs. Elle en profite pour poser son « popotin » sur mes pieds. Elle a dû trouver le coussin confortable car la situation semble s’éterniser avant que j’y mette fin énergiquement. Mais au lieu de m’invectiver, elle me tendit son appareil photo pour sceller sur l’image une jolie niche. Derrière moi, c’est Michel qui détricote les cordes. Ensemble, nous déséquipons et les cordes finissent par s’emmêler, ce qui ne manque pas de faire sourire Sarah qui nous voit au fond du puits. Je termine la marche avec le déséquipement du P11. Arrivé en haut de la verticale, je tire la corde. Elle reste accrochée à une aspérité. Deuxième essai et même résultat. Je me résigne à redescendre le P11 et je repars pour une descente. Je remonte cette fois avec le kit accroché, mais la corde glisse moins dans le bloqueur. Je finis de déséquiper et rejoins Michel qui m’attend tranquillement au bord du trou. Nous rejoignons le groupe qui part manger au bord du Tarn. Mais la discussion s’éternise et nous perdons le groupe. Nous mangeons au bord de l’eau. Il est temps de nous séparer. Déjà, nous voyons la voiture de Lolo Calmels et de Pierrot qui remontent vers la route. Le froid siffle la fin de la balade. Je quitte Michel et Caroline à regret. À bientôt pour une autre balade sous terre.

Lolo PAYROU dit « Martel »





Participants :
Plein de personnes intéressantes et intéressées et bien sur votre serviteur.