| 12/02/2007 Grotte de Malaval Bilan de la sortie: La plaque qui défend l'accès est ouverte grâce au sésame de Catherine nous nous engageons armé de notre descendeur dans le puits artificiel. 15 mètres plus bas la rivière souterraine gronde légèrement grossie par la fonte des neiges. Quand tout le monde est en bas, nous suivons le tuyau du captage d'eau de la ferme des Combes jusqu'à l'affluent du Bramousset. On remonte celui-ci jusqu'à l'escalade qui donne accès aux salles blanches. Après un bon casse- croute, on ?teint les acétos et on poursuit la visite à l'électrique. Plus on progresse, plus on est époustouflé par la beauté des concrétions. On reste souvent bouche bée sous le faisceau de la puissante lampe de Catherine. On ne sait plus où donner de la tête devant la profusion et la diversité des cristallisations d'aragonite. Certain même poussent des "holala" d'admiration à chaque pas. Petite désescalade et on se retrouve dans un conduit qui répond au doux nom de : "galerie de la bave d'escargots" où des dépôts de Gypse constellent le plafond. On passe sous une énorme mâchoire, et continuons notre progression vers la galerie des super blanches : tout un programme... Lors d'une petite remonté dans le méandre, soudain on entend le son caractéristique d'un bloqueur qui tombe. Pendant quelques instants on l'entend ricocher contre les parois puis s'immobiliser avec un son mat sur une corniche argileuse. Son propriétaire finit par ouvrir la bouche : mer... Catherine le réconforte avec son optimisme habituel : il n'est pas tombé bien loin, on le retrouvera au retour. (Effectivement on l'a retrouvé). La visite se poursuit un peu comme dans un rêve. Les qualificatifs permettant de décrire se que l'on voit ne nous sortent même plus de la bouche. On arrive au bout de la galerie qui finit par un laminoir où l'on entend le bruit de l'eau sous les blocs. Une petite pose et on repart dans l'autre sens. L'attente au niveau des passages équipes permet à nouveau de profiter du paysage. A la salle manger, on récupère les lampes à acétylène et on descend un à un sous la douche vers la rivière. Celle-ci semble avoir grossi depuis notre arrivé car la progression sans remplir les bottes est plus délicate. Vive les grands dans les opos, n'est pas Nacera ?.. Arrivé à la base du puits artificiel, pendant que les premiers commencent à monter, Thierry et Gilles vont explorer l'aval jusqu'à la grille. Le débit est assez fort. Compte-tenu de l'heure, on renonce à faire la traversée intégrale. Notre navette n'aura servi à rien. Le retour au véhicule se fait, rapidement. Le mistral souffle violemment et les premiers flocons de neige commencent à tomber. Nacera est complètement frigorifiée. Son bleu a du pomper toute l'eau de la rivière. La retour au village de Malaval se fait chauffage à fond. On tri tant bien que mal le matos dans le froid et à la lueur des phares. L'équipe se sépare, bien contente de sa journée. Une fois sur le plateau, la neige tombe avec force, soulevée par les rafales de vent. L'hiver est encore là même si on y croyait plus... Encore merci à Catherine pour cette Belle Sortie. Participants : |