04/02/2017

Bilan de la sortie:
Ce samedi matin tôt, le programme des sorties du club GS TNT nous amène pour une belle sortie classique et sportive, sous le causse des Bondons, avec la traversée de la grotte de Malaval.

Le rendez-vous à 8h00, n'a pas freiné les amateurs, il ne fait pas bien chaud et le vent souffle très fort sur la Lozère. J'embarque un nouvel adhérent du club, Nicolas et sa copine Lisa, Suisse d'origine, il a a bien envie de retrouver les classiques souterraines, après une interruption de plusieurs années. Pour cette sortie, nous avons un jeune spéléo bien prometteur : Germain.
Devant, la mairie des Bondons nous retrouvons Sébastien de Saint-Etienne du Valdonnez et une équipe de Laval du Tarn : la mère Aude, le père Thierry et deux jeunes gratteurs fous du causse Sauveterre : Cyril et Benoit.
La traversée s'annonce bien arrosée, après les chutes de neige et la pluie par dessus. Le début est bien sec comme d'habitude, ensuite cela doit se corser. Cette la partie de la traversée est la plus technique : 150 mètres de main courante, un ressaut de quatre mètres, puis un puits de 13 mètres. J'équipe, tout en étant suivi par Germain et le reste de l'équipe, Thierry ferme la marche en déséquipant. Au puits, on peut se rendre compte que le niveau d'eau est monté assez haut, il y a pas si longtemps. Pour avoir effectuer cette traversée, un mois auparavant mes traces ont été effacé par la montée d'eau classique en bas de ce puits. C'est à peu près le seul endroit, où le niveau peu monter dans toute la traversée, à cause d'un rétrécissement naturel.
Nous nous regroupons tous à l'arrivée au puits de 13 mètres puis enchaînons sur les cascades qui sont bien arrosées aujourd'hui. Avec le nouvel équipement installé par le CDS 48, on peut désormais les franchir de manière aérienne sans se mouiller.
Lorsque nous arrivons au carrefour avec le réseau du réseau des Tucs ou des Trucs, nous effectuons notre pose casse-croute : du sac plastique utilisé comme poche repas, au réchaud pour faire revenir les pâtes. Ensuite nous descendons le puits de sept mètres qui permet de quitter la zone technique, le rythme va s’accéder car on ne touche plus une seule corde et la progression reste variée et technique mais bien plus rapide.
Un peu plus loin, nous arrivons à la première douche, elle coule déjà abondamment, que sera la suivante, qui est bien plus importante ?
Dans la rivière, pour reculer le moment de poser les pieds dans l'eau, même si pratiquement tout le monde a des chaussettes néoprène, chacun effectue des oppositions et escalade au dessus de l'eau, mais dans le dernier tiers de la traversée, il faut se résoudre à progresser dans l'eau.
Le moment tant entendu arrive, voilà la vrai douche, celle qui coule toute l'année, nous fermons au maximum nos combinaisons, mettons l'éclairage des lampes à fond et rentrons la tête dans les épaules, si cela pouvait éviter les entrée d'eau... Aujourd'hui c'est une belle cascade qui coule avec un beau rideau d'eau, on passe tous à fond, seul Seb se retrouvera perché, car ayant loupé le passage de la redescente après la douche.
Finalement tout le monde ressortira du passage trempé jusqu'aux os. Après les deux trois cascades suivantes, nous atteignons le carrefour de la Roquette. L'affluent est en haute eaux, nous rangeons le matériel de progression dans les sacs pour éviter de la pourrir dans les rampings de la galerie de la Roquette.
A quelles mètres de la sortie de la traversée, nous avons une énième douche sympathique, cela permettra de finir de nous laver.
Heureusement, en sortant le temps est un peu plus clément que le matin, nous prenons la direction du hameau de Malaval, par un itinéraire entre les deux Puech des Bondons, que je ne connaissais pas, qui aboutit directement au hameau.

Nous ne sortons pas trop tard, pour cette magnifique traversée, 6h20 à 9 personnes.

Participants :
Germain, Sébastien, Cyril, Benoit, Laurent, Aude et Thierry, Nicolas et Lysa