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11/09/2006
Bilan de la sortie:
COMPE RENDU PLONGEE DU VIDOURLE SOUTERRAIN
AMONT GRAND AVEN S4 - 11 SEPTEMBRE 2006 :
Dimanche 10 septembre, direction le Gard sur les terres des voleurs de champignon de la Lozère. Après la préparation du matos, nous passons à Pompignan voir le siphon école, à côté du village. Par les dimensions de la vasque d'entrée, la cavité semble étroite, mais Damien me confirme que l'aspect extérieur ne correspond pas aux dimensions des galeries souterraines. Une demi-heure après notre arrivée, Romuald et Frank émergent, Frank a fait des photos, et Romuald a fait une boucle dans la galerie pour finalement revenir sur ses pas, la suite est en haut suppose t-il.
Nous discutons matériel tout en revenant aux voitures et exploration, avec la visite de Mickaël Bappel, qui ce jour là, fait du parapente au lieu de la spéléo. En début d'après midi, avec Damien nous mettons en place la
Lundi 11 septembre, nous équipons, Damien descend pour amarrer l'extrémité de la deuxième tyrolienne. Le matériel descendu, c'est à moi, de descendre sur corde et atterrir par une verticale d'une quinzaine de mètre, directement dans le lac, sensation bizarre, normalement en spéléo on évite l'eau. Check-list, avant le S1 (280 m, -20 m), aujourd'hui je suis en configuration lourde, un BI 10, 3 relais : 2 * 6 litres pour les 3 premiers siphons et une 4 litres pour fouiller les départs latéraux du S4 bis. Damien sera en bi 9 avec 1 relais 10 litres en aluminium. Ce premier siphon est spacieux, on ne voit pas vraiment les parois, de plus plusieurs fils ce superposent. Une remontée à la verticale débouche dans une belle galerie avec une bifurcation (un siphon à aller plonger). Un petit lac plonge doucement dans le S2 (150 m,-23 m), de magnifique chaille ponctuent la progression. Une petite margelle à escalader, et l'on continue par le S3 (150 m, -20 m). De nouveaux une margelle à passer, le plafond de la galerie s'abaisse, un départ sur la gauche mène au S4 (étroit et touilleux), nous prenons à droite pour passer dans un laminoir, un peu pénible avec 30 kilos sur le dos. Ce laminoir passé, le S4 bis se présente, il est engageant, Damien s'équipe en premier, et part vers le fond pour repousser le terminus. Pour ma part, je fouille les départs latéraux, et m'engage dans une petite galerie, je suis un fil, probablement celui de nos prédécesseurs, régulièrement je pose de précaire fractionnement sur les chailles fragiles, le fil des anciens est au sol sans aucun fractionnement. J'ai un peu de mal à poser le fil sans remuer les dunes d'argile qui sont sous mes palmes. Arriver à mon terminus environ 50 m, je vois leur fil continuer dans une galerie qui devient intime, ma configuration lourde m'incite à faire demi-tour et le nuage de touille me rejoint. J'ai juste le temps de faire quelque vissée pour ne voir plus qu'à 30 cm. Retour dans la galerie principale, j'avance d'une vingtaine de mètre, pour faire une boucle latérale. Au point 110, je parts dans une galerie remontante qui retombe dans la principale. De nouveau, dans le cheminement principal, je croise Damien, j'effectue une petite visite avant de faire demi-tour pour de bon. A la sortie dans l'eau, Damien m'indique qu'il a fait 180 m de première, avec évidemment arrêt sur rien, le S4 bis totalise désormais 380 m.
Le retour s'effectue sans encombre, au passage nous nettoyons quelques fils dans le S1. Sortie du matos du lac, où je laisserai au fond mon torse tout neuf (à – 30 m). La traction sur la tyolienne de l'effondrement du grand aven s'effectuera au Patrol de Damien permettant de n'effectuer que deux voyages.
Merci à Damien pour cette belle balade sous les terres gardoise et à la patience de Marylin.
Descriptif de la galerie étiquette 50 m de l'amont du S4 de l'amont du grand aven.
Cette galerie commence à droite à l'étiquette 50 m, le début s'amorce par un renfoncement, les dimensions sont de 4 m de large sur 2,5 m de haut et une direction de 50 °. Les parois sont claires, des chailles sont présentes de part et d'autres de la galerie (fragiles amarrages). Au bout de quelques mètres, des petites dunes d'argile ponctuent la progression. L'ancien fil (Pénez ?) est posé au sol sans amarrages de fractionnement. Après environ 30 m, on passe au-dessus d'une bosse de gravier pour redescendre ensuite. A 50 m de la galerie principale, un petit ressaut conduit à une galerie plus exigue (1,5 * 1,5 m). Le fil continue dans une direction de 300 °.
Visibilité à l'aller d'environ 10 m au retour 30 cm.
Participants :
Marylin, Damien et Laurent