Lundi 29 Avril 2024

Compte rendu N°511

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Compte rendu des sorties

04/10/2016

Cotiella

Bilan de la sortie:
J-3 Pendules...
Comme tous les matins, le soleil se lève, et nous avec. Enfin, Lionel a du se lever du mauvais pied, car il a foutu le café par terre. Ces jurons me réveillent, avec la bonne odeur du café, mais c’est la serpillière qui se régale.

Aujourd’hui, on est super léger, rien à monter, rien à descendre... juste la bouffe, des amarrages, une trousse à Spit, le matos topo. Nous tombons le chrono à 50’ pour arriver à la côte – 320m. 12H pétante, nous sommes prêt pour le repas de midi.
A propos de resto, il y a un changement de menu. Je me suis aperçu la veille que cela serait plus facile de passer par une autre lucarne dans le P37 ; je t’explique :
La découverte c’est faite par une galerie + P20 + escalade dans les blocs, qui conduit dans une nouvelle galerie qui débouche dans le P37. Alors, que reste t’il a faire ?
Évidemment, ce n’est pas si facile à faire, car je ne suis pas le premier a y avoir pensé.
1er pendule, pas trop de soucis, juste pour planter le 1er spit, car je n’aime pas les équilibre précaire sur un crochet goutte d’eau, avec une corde de 8mm... et par dessus le marché, qui frotte !
2ème pendule, je me retrouve à trois mètres de l’objectif sans aucun appuis. Même en essayant de nager, de se balancer, de pédaler... rien ne se passe. Cela se termine par un lancer de trousse à spit, tel un grappin derrière un bloc, et le tour et joué.

C’est quand même costaud ce que fabrique BEAL, mais j’ai quand même fini par faire un fractionnement supplémentaire. On ne sait pas combien de passage, cette corde va encore subir.

Pendant ce temps, Lionel termine des morceaux de topo, relégués aux oubliettes.
Bon, nous n’avons pas été très prolifique, mais tout est prêt pour une nouvelle offensive.
TPST 6H, du coup, on est chaud pour demain.
Nous avons la surprise d’avoir un apéro pour ce soir, car Roger a monté 5 litres de remontant à base de raisin. Rien ne l’arrête pour assurer le confort de ces partenaires... et du sien.

Autre précision, pour ceux qui ont suivis les altimétries : nous prenons nos repas toujours à la même altitude, c’est très important pour ne pas être barbouillé. D’ailleurs, le refuge rentrerait sans problème dans la salle du P37, on pourrait même installer les chèvres autour, quelques vaches et deux ou trois moutons... il est bon ce vin, même après un transport sur le dos pendant deux heures!

Participants :
Lionel Puliga,Guillaume Coërchon