26/06/2016

Bilan de la sortie:
C'est après un samedi déjà bien chargé que nous attaquons ce qui devait être le "plat de résistance" du week end: l'AVEN DU ROUDIL.
Cyprien nous attendait aux baumes basses et avec Alain, nous entamons une véritable ascension sur le flanc du Causse. Après un passage au sommet d'une falaise très haute, puis l'escalade de la Cousto del Roudil, nous arrivâmes sérieusement fatigué au bord du trou. Un bon repas nous redonna de la vigueur. Puis Cyprien s'attaqua au P45. Première tentative de descente, un spit se présente. Son état était tel qu'il aurait été suicidaire de fractionner dessus. Après de nombreuses tergiversations, Cyprien prend la direction du porche surplombant la verticale de 45m. Cela promet d’être vertigineux à souhait. 2 spits permettent une descente en toute sécurité. Elle est superbe et nous flottons dans le vide absolu sur 25m avant de frôler la paroi. Nous arrivons au bas du puits et visitons les moindres recoins de l'aven. Sa situation à remarquablement préservé les merveilles de la cavité. Ici tout est pureté et beauté. Nous avons été plus que récompensé de nos efforts. Il commence à se faire tard et la remontée se passe sans problème. A la sortie, tout le monde souffle quand je remarque qu'il me manque deux amarrages. Des amarrages manquent à Cyprien. On fouille les kits, mais il n'y a pas d’amarrages. C'est en se levant que Cyprien remarque que tel une poule, il couvait deux mousquetons et une sangle. La poule pondeuse à été priée de pondre ailleurs (bien qu'elle se soit proposé pour redescendre le puits). C'est avec cette ultime frayeur que nous regagnons les voitures. En 40 minutes, l'affaire est pliée et Alain pourra cette fois ci prendre son pastis chez lui.

Participants :
Cyprien (réchauffeur d'amarrages). Alain (qui aime boire le pastis à 6 heures) et Laurent (qui trouve que beaucoup de données ne sont pas transmise dans ces sorties).