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04/11/2006
Haute-Savoie - grotte de Bange
Bilan de la sortie:
Week-end spéléo secours plongée:
Après avoir loupé le premier module expérimental, je me retrouve pour un week-end au milieu du massif des Bauges, à la limite de la Savoie et de la Haute Savoie. Ici les montagnes sont hautes et les cavités emblématiques (Jean Bernard, Mirolda, la Diau…), l’équipe du coin nous a réservé un gîte confortable dans une fruitière à quelques kilomètres de la cavité où nous allons effectuer deux journées d’exercices : la
7 heures 30, début des hostilités avec la théorie : rappel sur la civière light plongée (une Petzl très légèrement modifiée pour franchir des siphons), ensuite assistance secours victime (l’ASV). Les intervenants nous présenterons aussi le TPS ou Nicola pour la communication post siphon.
11 h 00, on prépare le matos pour commencer le portage vers la cavité. L’entrée est large, la progression est vraiment facile (la reine des Belges au début du siècle aurait visité cette cavité, et pour faire passer la large robe, les passages ont été re-calibré). Devant le siphon, Fred Martin et Laurent Tarrazzona, deux des formateurs nous font un descriptif du conditionnement du blessé dans la civière. On termine notre équipement perso, et c’est à trois que nous nous mettons à l’eau pour accompagner le pseudo blessé, un tour dans le petit lac, et nous immergeons, d’un coup le blessé s’agite, nous faisons surface, ces oreilles ne passent pas. Nouvelle tentative, on commence à descendre, et rebelote, demi-tour de l’équipe. Un mètre plus haut, la douleur disparaît, nous permettant de continuer. Et la visibilité dans tout ça, pas bien importante, au moins 1 mètre au maximum, d’ailleurs on ne voit pas forcément ses équipiers. En fait 4 rôles seront dégagés avec cet exercice : une personne qui tient la civière et le fil (ce sera mon rôle dans le première exercice), un équipier qui gère la victime (stabilisation, apport en air…), il commande la manœuvre, un équipier propulseur et le dernier présent en cas de soucis, indiquant le cheminement. A la sortie du siphon (100 m et – 8 m), la seconde équipe prend le relais pour faire le trajet retour. Nous restons pour revoir le fonctionnement du TPS en post siphon, nous repassons le siphon et laissons tout le matos pour le barnum du lendemain.
Le soir après un bon repas, le conseiller technique nous présente le département et ses spécificités. Le film de l’exercice secours qui clôture la soirée, nous permet de voir l’ASV que nous mettrons en application le lendemain.
Le lendemain matin, l’exercice commence par le scénario suivant : un plongeur seul n’est pas de retour nous devons le retrouver, et installer un point chaud. Nous le retrouvons, derrière deux siphons (100 m, – 8 m et 80 m, -6 m), et après un grand gour et une escalade de 7 mètres. Nous mettons en place un point chaud de compétition, avec tous les éléments conditionnés dans des containers étanches (tube d’aluminium), un petit coup de fil pour avertir la surface, par le TPS. On conditionne le blessé dans son sac étanche, il passe la cascade de 7 mètres sur corde, dans la foulée, tout ce passe rapidement il repassera les deux siphons sans encombres, je m’occuperai sur le plus court des siphons de l’évacuation avec la stabilisation et la gestion de l’air.
En conclusion, un week-end vraiment intéressant techniquement et humainement, le but étant de constituer des équipes de plongeur pratiquant personnellement la plongée et se retrouvant pour mettre en commun leurs compétences variées. Les prochains rendez-vous sont les cuves de Sassenage (résurgence du gouffre Berger sur le Vercors et le département du Lot en avril 2007.
Participants :
Equipe plongeurs SSF national + Laurent Chalvet