Samedi 04 Mai 2024

Compte rendu N°430

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Compte rendu des sorties

19/02/2015

Résurgence des Fonts

Bilan de la sortie:
Compte rendu du 19 février 2015
Exploration des siphons de S5 à S7 et jusqu'à la voûte mouillante suivante.

Après l'arrêt précédent devant un nouveau siphon N°5, nous reprenons la même équipe pour aller voir un peu plus loin. Michel n'est pas disponible et Luc est bien motivé pour poursuivre l'aventure en plongée.
Nous nous retrouvons à 18h30 au parking habituel, il nous manque des sacs de portage, Luc effectue un rapide aller-retour à sa maison. A environ 19h30, nous rentrons sous terre avec quatre bons kits, nous avons 5 bouteilles de 4 litres et toute la quincaillerie. Les passages s'enchaîne à un petit rythme car habillé en néoprène la partie 'sèche' entraîne la surchauffe...

Quelques temps plus tard, au niveau du siphon nous retrouvons le matériel laissé, chacun s'affaire à préparer sa configuration pour plonger. Luc choisie de partir en déstructuré : le col des bouteilles est attaché sur le torse spéléo et le bas est tenu par la ceinture de plomb. Didier et moi-même choisissons de partir en dorsal. Lors du montage des configurations, les détendeurs sont récalcitrant, nous jouons de la clé pour obtenir du matériel en bon état de fonctionnement.

Luc part devant, je le suis de près et Didier ferme la marche. Dans les petits siphons de quatre mètres de long (S2 et S3), un peu étroit, Didier bataille ferme, avec les flexibles dans tout les sens et le sac complètement en travers, cela n'aide pas la progression sous l'eau, il en sera quitte pour un petit coup de speed. L'affaire sera réglée ensuite par l'adoption d'une configuration identique à Luc. Enfin, nous nous retrouvons devant notre précédent terminus, le siphon N°5. Nous prenons le temps de faire un point sur les règles de sécurité avec les consommations, chacun calcule sur la base de la règle des quart pour un peu plus de sécurité, et nous nous mettons d'accord sur la procédure à adopter si le siphon peut être sorti ou si il continue.

J'attache mon fil et déroule tranquillement, la galerie est ornée de nombreuses chailles, c'est assez simple pour poser les caouechs et fixer le fil, mais celle-ci on tendance à se casser. Après tout juste cinq mètres et un point bas à moins à moins trois mètres la galerie remonte immédiatement, le siphon ne fait que 15 mètres, une belle cloche d'air permet de déboucher à 10 mètres du départ.
J'émerge du verrou liquide la galerie suivante est encombrée au sol par des blocs, le plafond est à un mètre cinquante. Je progresse d'une dizaine de mètres et de nouveau un siphon, le numéro six. Pendant que j'attache mon fil, les copains arrivent, après une petite discussion je repars sous l'eau. La galerie prend ses aises, entre 1 à 2 mètres de hauteur et quatre mètres de largeur.

A la sortie de grandes dalles sont tombées du plafond, ici la galerie fait quatre mètres de largeur pour deux à trois de haut. et de nouveau après environ 25 mètres, un siphon, ce sera le numéro 7. Il semble bien engageant avec une voûte mouillante au début. Je fais une reconnaissance en apnée et le franchit, la partie siphonnante ne fait que deux mètres. Je reviens pour annoncer la nouvelle aux copains, il me demande d'aller faire une rapide reconnaissance vers la suite pour savoir, si nous n'allons pas buter encore contre des galeries noyées. Je repars et à la sortie, la hauteur de la galerie oblige à se courber, mais très rapidement cela devient bien confortable deux à quatre mètres de largeur pour quatre de haut, je cours vers l'amont. En quelques minutes, j'ai parcouru plus de 100 mètres. Je repars illico pour les motiver à passer ce S7.

Après avoir poser un fil confortable dans le S7, nous progressons dans de jolis volumes. Nous rajoutons encore 50 mètres et nous butons sur une voûte mouillante, je la franchis tout seul et m'arrête dans une galerie d'un mètre de largeur et quatre de haut, c'est magnifique. Le fond de la galerie est tout noir, une invitation à poursuivre...

Nous prenons la décision de faire demi-tour et faisons de belle photos, nous effectuons la topographie entre le S7 et le S5. Sous l'eau, Luc a du mal à faire les oreilles et le retour est un peu douloureux pour lui. La suite du S4 au S1 se passe sans encombre avec un bon coup de nausée de Luc et une sortie très rapide du S1.

Devant la rivière, départ des siphons, nous laissons trois bouteilles de quatre litres à 220, 230 et 270 bars, ainsi qu'une ceinture de plomb.

Cette belle cavité n'a pas fini de nous étonné, plus on avance dans les siphons, plus les galeries deviennent grandes.

Suite au prochain épisode.


TPST : 6 heures

Quelques photos post S7 :







Participants :
Luc Daniel, Didier Azéma et Laurent Chalvet