Samedi 04 Mai 2024

Compte rendu N°370

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Compte rendu des sorties

21/07/2014

Aven des Loups

Bilan de la sortie:
La veille (à la sortie de notre explo), nous étions bien déterminés à retourner dans ce trou. On sait bien que le trou va rester là, mais Caillou est très motivé (il doit faire un aller-retour à Millau avec Léo), Gilles est dispo et je me décide à prendre un congé!
Donc nous voilà partis en direction de ce vide insondable à quatre.
Le passage par lequel j'ai vu la suite la veille est plutôt pas commode. Gilles et Caillou trouvent une alternative relativement confortable et voilà les premiers spits plantés. Des blocs en équilibre au-dessus du vide de belle dimension ne demandent qu'à prendre leur envol. Gilles ne lutte pas longtemps et les voilà partis dans ce vide obscur. Passé un fractio, nous retrouvons rapidement

la fenêtre de Gilles, par laquelle Caillou s'extasie sur la dimension de la salle des meringues (ou lampadaire).
Ce puits cylindrique de 10m de diamètre et 50 de profondeur est de toute beauté. Seule un déviation évite un frottement et on aboutit sur un colmatage de gros blocs. Il reste une odeur de poudre en souvenir des blocs volants...
Une descente de 10m est possible et l'on trouve dans un amont,

un lac suspendu de 3m de diamètre à la base d'un puits remontant.
Plus bas, un autre boyau plein de glaise noire ne donne pas d'espoir (aussi un amont).
La véritable suite est sous les blocs du puits, mais il n'y a aucun passage.
La topo et le dessin est levé par ma pomme avec l'aide de Léo.
Nous remontons et filons directement dans la salle des meringues pour aller voir cette escalade au fond.
Caillou a élargi le passage et se retrouve à la base d'un P8.
Il est déjà assez tard et il décide de remonter avec Léo. Je suis plein d'entrain pour aligner quelques points topo et Gilles me précède.
La verticale de 8m est franchissable mais très exposée, (et en plus on n'a pas de corde pour redescendre). La motivation nous pousse jusque là haut et nous découvrons un nouveau vide monumental!!
La topo s'enchaîne et le disto nous donne une hauteur de plafond de 40m: avec de bons yeux, on peut voir les racines des pissenlits!
Un mur blanc de concrétion illumine le volume tel un orgue majestueux...
Passées nos rêveries, notre retour se fait sans encombre et nous retrouvons nos deux partenaires assoupis dans leur fourgon.
Nous en concluons que les vides dans cette zone karstique sont plus importants que la matière elle-même...

Participants :
Caillou, Léo, Gilles et Guillaume Coërchon