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Compte rendu N°361

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Compte rendu des sorties

19/07/2014

Aven des loups

Bilan de la sortie:
Nous avons RDV avec l’équipe de l’Alpina : Caillou, Léo, Joël et Christophe. Armés de seau, pied-de-biche tout neuf... Ils comptent bien forcer le départ du puits après le P18.
Notre objectif est plus modeste : explorer les lucarnes du P68, et si nous avons le temps, équiper l’escalade qui mène à la Salle des lampadaires (Voir la topo 3D dans "Cavité").
Ma partenaire fétiche est remplacée par un modèle moins svelte, mais qui a d’autre qualité quand il s’agit de casser du caillou :

Gilles avec qui, d’un commun accord, on ne va pas plus loin que « chérie ».
On organise le matériel : corde – amarrages – perfo peu chargé – trousse à spit – appareil photo - et le matos topo. Pas besoin d’accus de rechange ni de lampe de secours avec la Scurion.
Rapidement, nous sommes en tête du P68, et équipons en double pour penduler. Assez facilement, nous posons les bottes dans une petite salle, qui par chance, jonctionne avec

la lucarne par une petite galerie horizontale : Même pas besoin du perfo !
Un ressaut de 10 m fait suite et ne débouche sur rien d’évident. Pourtant, en posant un point topo, Gilles a un doute, et en bougeant un bloc, il devine une suite descendante. Pendant que j’explore et dessine les diverticules du secteur,

les blocs de dolomie ne résistent pas longtemps au coups de marteau… Mais leurs tailles reste problématique.

Un palan de fortune est rapidement installé

et permet de soulever deux lourdes charges, qui libèrent le passage.


Une descente de trois mètres, donne directement dans un joli P15. La corde précédente est trop courte. (En fait, c’est la même corde depuis le début qui court comme nous dans les galeries, finalement, il n’y a plus que 10 m de disponible sur 60 au départ). Elle est donc raboutée par la corde du palan pour finir la descente!

La base du puits démoralise un peu Gilles qui m’annonce un bouchon de bloc puissance 10 par rapport au précédent.
Mais rien ne nous retient, et voilà que nous déplaçons à nouveau le stock d’encombrant.

Re-palan pour les plus coriaces et voilà que ça passe ! Comme on a plus de cordes, même si la désescalade semble envisageable (environ 10m), nous remballons nos affaires.
Petite anecdote, a force d’insister sur la lampe (regard sur les cheminées, dessin, photo…) Je finis sans lumière... c’est ballot !
J’enquille devant, passage de nœud, fratio, escalade… Finalement, c’est judicieux d’avoir installé un fil d’Ariane de 60m…

Participants :
4 spéléos de l'Alpina, Gilles DUFOR et Guillaume Coërchon