13/02/2014
Aven de Deïdou
Bilan de la sortie:
Une descente en janvier avec Sandrine, monitrice PNC pour compter les chauves-souris m'avait donné envie de revoir le fond de cet aven. Le puits d'entrée est grandiose, équipé plein vide. Au fractio vers -40, j'aperçois une flèche rousse qui grimpe à toute vitesse sur la paroi moussue : j'ai à peine le temps d'articuler "un écureuil !" que Gilles s'exclame car il passe à côté de lui. Il a du monter 40 mètres en moins de 5 secondes !
Au fond, on trouve 2 cadavres d'écureuil, et on part équiper le réseau aval. Les obstacles s'enchaînent facilement, on s'amuse à équiper avec des vieux connecteurs acier (certains appartenaient à mon grand-père, respect s'il vous plaît), car nous savons que l'équipement va rester quelques semaines en place.
Arrivés en haut de la cheminée de 7m, problème ! Gilles ne passe pas l'étroiture qui défend le réseau de l'Alpina... mais vraiment pas. On identifie bien le redan rocheux qui vient s'encastrer dans le côté de sa cage thoracique, empêchant la manoeuvre, et on s'interroge sur notre légitimité à envisager de la supprimer. Passé ce moment hautement métaphysique, nous décidons d'utiliser les kits qui nous restent pour descendre voir le fond des Toulonnais.
Les puits sont secs et argileux, très peu équipés. P12, P15, Gilles reste calé dans la cuvette d'argile en guise d'amarrage et je me glisse dans le boyau glissant et subvertical peu engageant : le P23 qui suit est large et propre ! On retrouve l'ambiance de diaclase plutôt large (2-3 m) et fossile. Au fond, une petite arrivée d'eau se mêle au tas d'argile descendu du boyau (je suppose) en un petit bourbier qui s'engouffre dans le dernier ressaut en fond de diaclase : trop étroit et aucun courant d'air. En revanche, on pourrait regarder les extrémités de la diaclase dans le P23 (mais pas senti de courant d'air).
On ressort en laissant équipé jusqu'à la cheminée de 7m.
TPST 5h
Participants :
Gilles Dufor, Catherine Perret