05/04/2014

Bilan de la sortie:
On ne peut pas toujours se greffer sur les dates de sortie du club, alors on trouve d'autres moyens...
Ce jour là, donc, l'Alpina (célèbre club Millavois) propose une descente au fond dans la journée avec 12 personnes.
Les six premières équipent avec 4H d'avance, est les six autres déséquipent.
Jusque là, facile: plein de porteurs, un timing calé aux petits oignons, une organisation type CT spéléo.
Voici le CR de l'organisateur:
Participants :
Equipe 1 des équipementeurs (sans mensonges) : Léo, Gilles (Connes), François O., Serge, Christine et moi-même. Et Guillaume (Coerchon) qui nous rejoint en cours d'explo.
Equipe 2 des déséquipementeurs (sans mensonges.. bon OK déjà dit, c'est plus marrant) : Martin, Bernard, Patrick L., Anne, Philippe, Sylvain.

Entrée de la première équipe vers 9h30 / 10h environ. L'équipement se passe bien même si le départ n'est pas évident et quelques puits mériteraient d'être revus. Dans l'ensemble c'est correct. Nous nous relayons Gilles, Guillaume et moi-même pour l'équipement.
Une partie de l'équipe va au terminus (Serge, Christine, Guillaume, Gilles, Léo et moi-même) mais seul Léo "anguilliforme" parvient au terminus extrême. François lui préfère attendre tranquillement le retour des "gens du fond" à un point chaud installé après la dernière remontée en haut de la dernière série des quatre puits terminaux.
A noter un très bon courant d'air aspirant dans la cavité que l'on suit évident jusqu'au terminus.
La deuxième équipe entrée avec un décalage d'environ 4 h nous rejoint alors que nous avons commencé à retirer la corde du dernier P15. Du coup Martin arrivant le premier de l'équipe 2 le rééquipe et tente de passer le terminus. Mais il est moins "anguilliforme" que Léo.
Peu après Anne, Philippe, Bernard et Patrick nous rejoignent dans la salle avant le dernier puits, Sylvain ayant stoppé avant le petit méandre cause déchirure musculaire encore fraîche à ménager. Pendant que certains commencent la remontée d'autres traînent pour goûter le gâteau alsacien de Martin (fait maison). Excellent d'ailleurs et qui devrait entrer dans le menu classique de la bouffe spéléo.
Les équipes se forment pour le déséquipement et Léo du coup se mêle à l'équipe 2.
Je passe les détails et Martin fermant la marche sort le dernier en déséquipant P110 et P61 vers 0h15.
Sortis vers 20 h 30 j'avais été cherché le fourgon pour l'amener à la Bastide (la nuit pas de gardes), et je fais ainsi le fourgon balais transport de marchandises.
Au parking les bières, chips et autres réjouissances nous attendent. Nous nous séparons vers 1 h et entrons à nos sweet home (Sylvain bivouaque sur place) ; d'autres sortis plus tôt (Guillaume, Gilles, Serge, François, Christine) avaient déjà rejoint leurs doux foyers ou leur confort bien avant...

Caillou

Bref, voici le mien, perso, à moi, que j'ai fait avec un minimum de prénom car je les connais à peine.
Primo, merci pour l'idée du vélo, car c'est un gain de temps intéressant!
Donc, j'entre à 12H avec une barre de céréale et une bouteille d'eau.
Vu les horaires que m'avait fournis Caillou, je compte bien filer sur les cordes, taper le fond pendant que l'équipe de pointe mange un morceau, et remonter aussi sec pour prendre le thé tranquillement au soleil.
Bon, s'est pas tout à fait comme cela que ça se passe, mais pas loin.
Déjà, il y a Christine et François qui sont à la lèvre du P108! Mon descendeur est à peine tiède, que déjà, je lui fait admirer les Rinolophes et autres Murins statiques et stoïques.
A mi-puit, sur une margelle, je récupère le Kit de François (bourré de corde), et file ravitailler les visseurs de plaquette...
Peu après la première escalade, je retrouve l'équipe de pointe (avec Caillou à la clef).
Je lui file la main pour raccourcir une déviation par-ci, équiper un ressaut par là, nous remontons les escalades dont je trimbale les cordes! Tu piges! J'ai pris le kit avec toutes les raclures qui pourraient servir en cas de défaillance!
Et si tu as lu le CR précédent, les escalades sont équipées!!!
C'est Christine qui a le reste pour les jolis puits suivants!
Du coup on mange un morceau, je tape Caillou d'un morceau de fromage, et là, Gilles (d'un autre club: l'Aragonite), arrive tel un sauveur, avec le kit attendu.
Apparemment, il n'a pas faim ou il n'a encore moins que moi à manger, et il file équiper. Je lui emboîte le pas aussi sec (sans oublier de me délester d'amarrage à profusion et de cordes inutiles) et dès que son kit est vide, je passe devant avec mes rataillons pour les deux derniers puits.
Le fond n'a pas changé depuis la photo de la semaine dernière, et même sans harnais, je perd rapidement la motivation de franchir cette dernière étroiture.
Et pis, tu sais quoi, il se fait tard, et l'heure tourne...
Je récupère tout le matos en trop, puis François en haut de la troisième escalade, croise entre-temps les deséquipeurs, pose au passage une déviation (on a vite fait de toncher une corde, surtout aussi nombreux...).
Serge prend le relais pour accompagner François et je file vers des cieux plus clairs.
17H, je rééquipe la sortie qui n'est pas terrible, et choisi plutôt l'arbre.
Le retour à bicyclette est encore plus rapide dans ce sens...

Participants :
Guillaume Coërchon