21/06/2006

Bilan de la sortie:
2nd plongée du S3 de Tartabissac N°2 21-06-06




Le soleil fait son apparition sur la Can de l'Hospitalet, après la petite averse du matin, il est 10 heures, on se retrouve au Pompidou avec Damien. Inventaire de l'artillerie pour vraiment se rendre compte de ce qu'il y a dans ce fameux siphon : 1 bi 7 litres à 270 et 250 bars. On n'aura pas plus, le serpentin du compresseur de Romual et Damien à péter au gonflage. Et pour chacun, pour la marche d'approche dans la cavité (S1 et S2), une 2 litres et une 5 litres à l'oxygène pur, du caviar pour les cochons !

Quelques heures plus tard, me voilà arnacher avec le bi 7 sur le dos, une petit stab légère et quelques grosses vis de chemin de fer comme plomb largable. Descente à un petit rythme pour rejoindre la côte – 23, j'attache mon fil pour descendre profond, aller un moins 40 pour vraiment ne pas avoir fait le voyage pour rien. Je déroule 5, 10, 15 mètres, la pente s'accentue, cela commence à ressembler à un laminoir dans une pente de KL, je mengage dans l'étroiture, un regard en bas, à droite, et oui malheureusement, pas de suite ici. Bon, on remonte, est ce normal, le sable de la piste qui commence à couler ? Cela commence à ressembler à un attrape couillon, petite poussée sur la paroi, dégagement et l'on peut commencer la topo. A moins 10, par acquis de conscience, je m'engage dans la diaclase qui fait face à la descente, au bout de quelques mètres la visibilité se réduit au décimètre, pas de suite évidente par là, la largeur doit être de 50 centimètres, je laisserai un point d'intérogation sur la topo, pour laisser un faible espoir à un hypothétique prochain plongeur. Temps de plonger 29 minutes, profondeur max 29,5 mètres.

Retour sans encombre jusqu'au S1, et pour un rappel à l'ordre, alors que le S1 n'est plus qu'une voute mouillante, je me coince après mettre engager en vrac (les palmes sur le kit, les détendeurs à la traine). Et toujours la loi de Murphy, le masque qui se rempli, la tête qui est bloquée, et donc du mal à le vider. Allez, on se calme, un bi à 110 bars à – 0,5 on peut tenir un moment, un retour en arrière et tout rentre dans l'ordre. Quelques secondes plus tard c'est Damien qui s'y colle , le fil n'est plus vraiment au bon endroit, il s'en sortira rapidement. Conclusion, la spéléo c'est comme une course en montagne cela se termine lorsque les pieds sont dans les pantoufles.

La suite de l'exploration de Tartabissac, se fera en sous combinaison spéléo après le S2, tant d'escalade, de furetage et de topo à faire.

Merci à Damien pour m'avoir offert une belle première.
[@]chalvet.laurent@aliceadsl.fr">

Participants :
Vignoles Damien et Chalvet Laurent