| 20/08/2012 Aven du Serre del Capel Bilan de la sortie: Mais ce n'est pas le pire, car en plus j'ai trois soeurs qui en font aussi, et comme je suis la dernière, je suis déléguée à la préparation du matos. Là où cela devient délicat, c'est de surveiller tout le monde, surtout lorsque il y en a deux qui trouvent un trou. Une espèce d'euphorie les embrase, et il faut rapidement fournir le matériel pour que chacune s'équipe et quand les accus ne sont pas chargés, cela me retombe dessus! Je ne vous raconte pas les histoires quand il n'y a pas de noeud en bout de corde! Quand la première est partie, la deuxième est sur les starting-bloc, et la troisième commence à me tourner autour, car il manque un bloqueur de pied, ou parce que j'ai refilé la Scurion à la cadette... Le meilleur moment, c'est lorsque tout le monde est sous terre. Je peux enfin m'en griller une et admirer le soleil couchant sur le plateau pendant qu'elles savourent leur descente. Même si le puits n'est pas très profond (env. 15m) pratiquement aucun son ne remonte pendant qu'elles fouinent dans les boyaux inconnus... Des bonhommes d'argile prennent forme en attendant que la corde soit libre pour le retour à la surface. La dernière opération consiste à s'assurer que tout le monde soit sorti et que le matériel ne soit pas éparpillé au pied de tous les pins noirs du Causse. Il faut enfin faire appel au porteur de matériel, car les frangines préfèrent garder un peu de pêche pour le retour... Et il faut aussi quelqu'un pour moi, car ce n'est pas facile d'être un bébé! Participants : |