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Compte rendu N°253

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Compte rendu des sorties

10/08/2012

Castelbouc N°4

Bilan de la sortie:
Compte rendu plongée - Dans le laminoir terminal de Castelbouc N°4
Vendredi 10 aout 2012


Allez un rapide compte rendu pour quelques news au milieu des journées torrides de cet été. Nouvelle plongée dans le siphon terminal de cette sympathique cavité de Castelbouc N°4.

Cette fois-ci, j'augmente un peu plus les bouteilles pour pousser un peu plus loin la pointe : un relais 4 litres et un bi 7,5. Deux portages seront nécessaire, dont un avec 35 kilos en solo, cela forme la jeunesse.

Pour essayer de négocier l'étroiture au milieu de la descente sous l’eau, je parts de nouveau en combinaison humide, l'inflateur pectoral d'une combinaison étanche ne passerait peut être pas…J'avais préparé une caméra embarqué pour filmer la progression, mais les batteries ne tiennent pas du tout la route, à l'allumage elle indique déjà une batterie vide, donc pas de film pour cette plongée, ce sera cela en moins pour l’encombrement du casque.

Juste avant de partir, Luc et un collègue me rejoigne, une ou deux photos et c’est parti, dès les premières étroiture de moins 16 cela coince pas mal, il faut ranger le bazar correctement. Je me faufile entre les blocs, la première étroiture doit faire 70 cm de hauteur pour 40 cm de largeur, trois bouteilles et des palmes cela fait beaucoup. J’arrive à la seconde étroiture, là les choses se corse, 60 cm de largeur et 35 cm de haut, je largue le relais, je déclippe tout : les bouteilles, le dévidoir, la jugulaire du casque. Une première tentative, cela ne passe pas, j’hésite à tester l’étroiture à coté, je me résonne, il n’y a pas de fil et le retour sera très moyen. Je préfère mémorisez le passage par le trajet aller. Après trois tentatives, cela passe avec presque la tentation d’enlever le détendeur pour le franchissement.
J’effectue un demi-tour pour progresser vers la grande salle : les parois sont plaquées d’argile, certainement une zone de décantation, qui remonte sur au moins 8 à 10 mètres. Puis je m’engage dans le laminoir terminal, il fait 10 mètres de large pour deux mètres de haut. J’arrive à la fin de mon fil et j’ai déjà froid. Je raboute, je suis les ripple-marks au sol, j’évolue à moins 35 m, de grosses dalles encombrent le passage, un départ semble se dessiner main gauche. Je slalom, je manque de lucidité, je lutte contre le froid. Le plafond s’abaisse, j’amarre mon fil, content de faire demi-tour après seulement 30 mètres déroulé, mais comme la fois précédente, l’étroiture est dans ma tête.

Je lève la topographie sur le retour jusqu’au rétrécissement. La négociation du passage étroit se fait moyennement, cela frotte copieusement. Je tremble fort et l’ordinateur fait tomber la sentence : 35 mn de palier. J’en profite pour remettre au propre les données relevées. Je ressors heureux mais transi de froid, l’eau était à 10°c.

Pour me réchauffer, j’embarque tout le matos en une seule fois : 4 kits avec trois bouteilles, en progressant en combinaison 9 mm.

Un remerciement à tous les copains qui m’ont donné un coup de main. La suite me semble très sportive, on verra bien, peut être pas pour cette année.

TPST 6 h 30
Plongée 45 mn de progression, 35 mn de palier
Bi 7,5 et relai 4 litres : 4725 litres consommés

Participants :
Laurent Chalvet et d'autres collègues pour les portages