| 04/02/2012 Aven de combelongue Bilan de la sortie: équiper l'aven pour une remontée aux bloqueurs, escalader les puits remontants à -35 m. Pendant que je commence à m'équiper au soleil, Thierry, Laurent, Luc et Michel plantent les premiers spits à l'aide du nouveau perfo du club que nous avons reçu la veille: un régal. Je n'engage dans la cavité, suivi de Thierry vers 10h30. Les douze degrés, qui y règnent nous paraissent tropicales au regard de la température extérieure. Plantage de spit plus A.N. et je descend la première verticale : ça racle un peu... Arrivé en bas de la diaclase, je dégage quelques cailloux pour passer le petit laminoir suivi par une boite aux lettres donnant sur un R.8. Là encore, le perfo entre en action : pur plaisir. En bas du R.8, Thierry est tout contant de retrouvé sa dynéma qu'il avait oublier quelques années auparavant. Par contre le mousqueton léger s'est un peu oxydé : parfait pour le perfo (exclusivement). La descente se poursuit. Le manque de place qui se fait sentir et augure mal de pour la remontée. Arrivé en bas du P.7 nous trouvons une chauve-souris sur le sol. Elle est groggy. Les bruits du perfo on dut la réveillé. Après quelques essai on finit par réussir à la refixer sur la parois. La cavité est maintenant horizontale mais toujours aussi étroite. La corrosion des parois rend la progression délicate, tout ce qui dépasse s’accroche : au retour ont quittera le baudrier. Arrivé en bas on examine les cheminées. On choisi celle dont la basse se situe à -27m. Un coup de disto : 18 m. Le sommet est donc à 9m de la surface. Un accès par ici rendrait la cavité beaucoup plus ... attrayante. 13h00 Luc commence l'escalade avec de gougeons de 8mm. Il progresse rapidement. Après une dizaine de mètres, il cède la place à Thierry. La suite est plus délicate en raison des pierres instables. Michel se prend un caillou sur l'épaule par ricochet. Soudain, un nouveau cri : caillou. On a juste le temps de se réfugier dans un renfoncement du puits. Un bloc de plusieurs kilo tombe d'une quinzaine de mètres. Plus de peur que de mal. Arrivé au sommet de la cheminée Thierry découvre une trémie qui laisse peu d'espoir pour une éventuelle continuation. Nous déséquipons l'escalade et poursuivons nos investigations dans le fond de la cavité. Le R4 est équipé et Laurent explore le boyau, noté non topo, où la progression n'est pas aisée. Nous attendons en discutant le résultat de sa visite bercé par ses grognements de spéléo progressant dans un étroit boyau. De retour, dans la "grande salle" et après un dernier coup d’œil sur une autre escalade, nous repartons vers la surface. Thierry passe devant. Le sommet du P.7 a l'air assez sportif (surtout avec un kit). Effectivement : je sue sang et eau pour m'extirper de ce merdier. Difficile de bouger les bras, les genoux et la tête. La reptation verticale c'est jamais très simple! Heureusement Laurent me fait une prise de pied salutaire avec son bloqueur. Le reste de la montée se passe bien, les dimensions ne sont jamais très grandes mais après ce que l'on vient de passer cela parait confortable. Dehors il fait nuit, les étoiles brilles et la neige crisse sous nos bottes. Arrivés aux voitures nos combinaisons sont gelées. Toutes les voitures démarrent sauf celle de Michel. Le démarreur n'en peut plus. La poussette dans la neige ne donne guère de résultat. Luc sort de sa voiture un bout de câble qui nous permet un remorquage : un express derrière un C15. Résultat des courses : le pare-choc de Laurent arraché par un essai réussi de démarrage. Voilà une belle sortie de plus... Il faudra y retourner avec de quoi agrandir. Participants : |