| 22/01/2011 Grotte de la cabane de St Paul des fons Bilan de la sortie: On reprend notre progression vers l'amont. Les passages en vire au dessus des lacs s'enchaînent. C'est de toute beauté. Pour traverser l'un d'entre eux nous gonflons le bateau que nous portons depuis l'entrée. Il fallait bien l'essayer bien que toutes les vires soient équipées. Notre expérience de navigation va se dérouler sans encombre sur une eau cristalline : magique! On poursuit notre progression dans de vastes couloirs chaotiques. Un pique-nique nous permet de faire une pose avant d'entamé la sortie par la grotte du pas d'estrech. La configuration de la progression change du tout au tout. Les grandes galerie, où la progression est facile, font place à des méandres beaucoup plus sportifs. Olivier prend la tête de notre groupe. On remonte quelques petits ressauts. Un ruisselet coule dans le fond du méandre qui ressemble de plus en plus à un boyau dont les parois sont corrodées par l'acidité de l'eau. Nous dégageons tellement de vapeur que la prises de photos devient impossible. Notre éclaireur revient septique : -ça continu mais c'est pas large... On regarde la topo : - ….... - …..... - ça devrait être par là … - Qui veut aller voir ? Luc se dévoue : ouf !!! Quelques minutes après on l'entend : - ça s'agrandit - ça s'agrandit comment ? - ….. - ça s'agrandit ... - bon on arrive ... On repart du plus maigre au plus gros. Je ferme donc la marche. En rampant dans les 5cm d'eau de cet étroit (pour moi) boyau je pense à Nadine. C'est peut être un peut raide pour notre nouvelle recrue. Au bout d'un moment et d'une dernière étroiture : c'est grand ! Enfin on peut se ternir debout , maximum trois. C'est la base d'un petit ressaut duquel pend une vieille corde bien utile. Une fois en haut, on se retrouve dans la partie supérieure d'une galerie au trois quart colmatée par de l'argile. Ramping et marche à quatre pattes s'enchaine (voilà pourquoi j'ai acheté des genouillères). C'est long mais le courant d'air est bien là. Au début des étroitures on a chargé les baudriers dans le kit de bouffe c'est Christian s'en occupe. Notre guerrier de Marjevols va le transporter presque jusqu'à la sortie sans broncher. Merci. Moi après un épisode crampes d'une dizaine de minutes je commence à penser que je ne serai pas à l'heure pour un repas chez des copains. Nadine se moque bien de moi : à l'aven de Baume Rousse c'est elle qui fut en retard... Au bout d'un moment, la galerie reprend de la hauteur, la progression y est plus aisée. On finit par une progression dans un méandre au l'opposition est de rigueur. L'air frais de la sortie se fait sentir. Le porche d'entrée est là. Dehors il fait nuit, au loin les lumières de St Paul sont comme un phare guidant les marins dans la tempête... (Quelle prose !!!) On essaye de suivre un vague sentier qui longe le plateau. On se perd un peu puis on retrouve enfin le chemin du retour. Que dire de cette sortie? Super comme dab! La traversée est assez sportive. Il faut peut-être la faire dans l'autre sens pour finir par la partie facile. Dans un sens comme dans l'autre c'est une cavité à visiter. le diaporama de la sortie Participants : |