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08/05/2009
Résurgence de la Marnade - Monclus (30)
Bilan de la sortie:
Compte rendu début escalade résurgence de la Marnade 08-05-09 :
Une semaine après avoir commencé cette belle escalade, nous sommes de retour pour
Cette fois-ci le passage du siphon ce passe dans de bonnes conditions, pas de kidnapping de détendeurs, de narcose…Le courant dans le siphon a faibli un peu plus et le franchissement des S1 et S2 est devenu confortable.
Nous retrouvons notre petit camp de base, notre matériel d’escalade et le point chaud est toujours là. Nous nous déséquipons et nous changeons en grimpeur pour remonter la belle tyrolienne au dessus de l’eau. Après la coulée de calcite, voilà la cheminée avec son courant d’air, nous optons donc pour le passage le moins large, 3 mètres de diamètre tout de même pour suivre notre guide. C’est Damien qui ouvre le bal, l’escalade se pratique soit en artif sur les goujons, soit en libre, le début est bien propre mais plus loin cela se complique. Une bonne couche d’argile collante tapissent les petites terrasses, à d’autres endroits on trouve des graviers, au bout d’un moment on ressemble à un rocher Suchar. Premier relais 20 à 25 mètres d’escalade parcours, Damien semble bien motivé et pour éviter de se refroidir, il repart en premier.
Quelques dizaines de mètres plus loin, nous arrivons sur un joli palier bien confortable avec un sol souple, c’est le premier endroit vraiment spacieux et non incliné de cette cavité.
On sort le réchaud pour se réconforter, puis nous explorons une galerie de 2 mètres de haut et 2 de large partant du palier. Au bout de 10 mètres, un éboulis nous oblige à nous faufiler, une chatière encombré de macaroni barre le passage, une désobstruction honteuse, nous permet de prendre pieds dans une petite salle de 5 mètres de diamètre, recouverte d’argile, un tout petit soutirage avec une suite pour les souris.
J’entame la dernière portion de l’escalade, à cet endroit cela devient surplombant et il faut se contorsionner pour franchir les surplombs. La roche à cette endroit a la texture de la meringue, on peut la gratter avec son ongle, les goujons rentrent comme dans du beurre, l’inclinaison du perçage prend son importance. Je fais relais dans une cloche de 2 mètres de diamètre. Puis après l’arrivée de Damien, je continue un tout petit peu, plusieurs micros galeries arrivent dans ce volume, je monte au plus haut et choisi celle qui semble pénétrable. Je me désencorde au dessus du puits, puis passe une étroiture, cela se ramifie en devenant plus petit. Le haut de ce puits ressemble à un vrai gruyère, mais rien de pénétrable sans désob.
Après un beau Y avec la Pro-canyon (on utilise toute les cordes que l’on peut laisser en fixe), nous descendons plein pot sur 30 mètres, de beaux départs latéraux sont bien visibles. L’escalade sur les deux jours cumule grosso modo
Le retour s’enchaine tranquillement, nous sommes chargés comme des bodets, un sherpa chacun, nous ne laisserons rien au camp de base cette fois-ci.
Conclusion :
Cette sortie est le terme d’une série. De nouveaux objectifs se sont présentés et il est vraiment intéressant de rebondir sur d’autres cavités pour éviter la perte de motivation. De nombreux départs sont à voir, la topographie reste à faire, même si notre escalade se développe pratiquement verticalement par rapport au plan d’eau. Le courant d’air existe, certainement quelqu’un débarquera par le haut un jour et shuntera le S1 et S2, c’est une autre histoire…
Participants :
Damien Vignoles et Laurent Chalvet