| 26/07/2008 Clue de La Cerise Bilan de la sortie: La route est un peu longue jusque-là, mais nous permet de jeter un oeil sur le départ de la Clue de Riolan : cela nous met en appétit, mais ce sera pour un autre jour. Arrivée au bas de la clue de Pierrefeu. Notre chef, ce grand manitou de Pierre, voit un panneau, suggère de s'arrêter pour le lire... Nous continuons malgré tout notre route jusqu'au départ de la Clue, on n'écoute pas les chefs nous ! Nos deux estafettes redescendent, pour préparer la navette. À leur retour, nous sommes prêts... pour choisir un autre site. Ils nous annoncent en effet que les édiles municipaux, dans leur grande sagesse, interdisent la descente du canyon le samedi. Une lettre à Monsieur Estrosi s'impose... nous décidons cependant de reporter sa rédaction à plus tard et choisissons rapidement une alternative canyonnesque. Le critère a changé : nous avons perdu une bonne heure et demie, il faut donc s'intéresser au chrono. Ainsi, ce sera la Clue de la Cerise. Arrivée, déchargement, équipement des kits, nous sommes parés. Pierre trouve la marche d'approche magnifique : le sentier est en descente ! Une longue plongée vers l'Esteron qui nous ouvre ses eaux au Pont de la Cerise. Repas au soleil, tandis que nous voyons sortir des abysses d'autres animaux aquatiques couverts de néoprène. Cette clue a cela de particulier qu'elle peut aussi se remonter. Entrée dans l'eau... elle est froide et bouillonnante, le courant semble fort. Joël, notre poisson-pilote, se joue des remous, nous l'imitons tous et commençons une descente entièrement aquatique. Premier toboggan pour certains, d'autres choisissent un saut direct d'environ cinq mètres. Nous évoluons dans des biefs assez larges, surplombés et parfois couverts par de hautes parois. De nombreuses positions s'offrent aux amateurs de sauts. Quelques rapides transitoires aiguisent notre vigilance, l'eau est cabotine. Tandis que Pierre et Joël étudient son mouvement en prévision de la remontée, nous autres nous laissons bercés et portés par une onde qui se révèle finalement chaude et accueillante. Lorsque les parois s'évasent pour libérer l'Estéron, deux possibilités s'offrent à nous : un chemin remontant qualifié d'audacieux par notre guide ou la remontée dans l'eau. Le double qualificatif d'audacieux et de remontant convainc Pierre d'argumenter en faveur d'un retour aquatique. Aucun soucis dans les rapides, même si la vigilance s'impose. Dans les biefs nous adoptons la technique du cabotage : une nage au plus près des parois pour bénéficier de courants ascendants. C'est un peu physique, mais nous effectuons le parcours de retour en un temps sensiblement identique à celui de l'allée. Encore quelques jeux d'eau sous le Pont de la Cerise, il faut bien occuper les enfants... et nous arpentons le sentier en sens inverse pour retourner aux véhicules. Pierre trouve la marche de retour décevante : évidemment, le sentier monte ! Nous sommes enchantés de cette journée. Les BTP, car c'est le premier canyon de la semaine. Les autres, car il offre une configuration tellement différente du précédent. Tous, car nous avons évolué dans un environnement de toute beauté... Moralité : il vaut mieux écouter le chef (quand il s'agit de Pierre), mais le plaisir peut aussi se trouver dans l'impromptu... Participants : |