| 12/01/2008 Aven de Banicous Bilan de la sortie: Notre marche d'approche se transforme presque en prospection car Stéphane qui est le seul à le connaitre ne reconnait pas les lieux. La neige le perturbe, le PC du GRIMP n'est plus là et puis ce jour il suivait... On finit quand même par trouver la gueule béante de l'aven dissimulé entre les arbres recouverts de neige. Stéphane commence la descente sur l'équipement en place. Au bout d'un moment, sa voie mélodieuse se fait entendre : passage de nœud. Je commence à m'inquiéter : Laurent et Jacques n'ont pas passé de nœuds depuis que je les ai initiés. Thierry explique la manœuvre à Laurent. Moi, je m'occuperai de Jacques. Sur ces entrefaites, Roger et ses copains arrivent derrière nous. Avec Jacques, on remonte le début du premier puits pour les laisse passer.Ils ne font pas de tourisme eux ! Quand on atteint la base du premier puits, les autres sont déjà loin devant. On ne les retrouvera que sur la belle vire du P.52. On dépose les sacs à -140 m. Comme il est déjà 13h00 on prend la décision de ne pas descendre jusqu'au fond. On descendra donc jusqu'à la lèvre du P.94 (-196 m). Thierry ne résiste pas à l'appel du vide et descend cette superbe verticale. Pendant ce temps on remonte coolos à -140 m où nos kit bien remplis de victuailles nous attendent bien sagement. Avec Thierry et Jacques on organise un concours de réchaud. Les réchauds à alcool fabriqués avec des cannettes de coca vont rivaliser avec un vieux globe qui épuise ses dernières cartouches. Résultat : les soupes Royco ont toutes le même goût mais elles réchauffent. La remontée va se faire sans encombre si ce n'est la découverte sur la corde du puits d'entrée d'une belle tonche sur la gaine. Conclusion nouveau nœud sur la corde. Quand nous sortons de l'aven, le soleil se couche sur le causse méjean, la neige crisse sous nos bottes et le froid commence à durcir nos combinaisons. L'objectif de -350m sera pour la prochaine fois mais la balade jusqu'à -200 m était super. Participants : |