Lundi 29 Avril 2024

Compte rendu N°104

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Compte rendu des sorties

27/09/2007

Exurgence de Paros

Bilan de la sortie:
COMPE RENDU PLONGEE

EXURGENCE DE MOLINES
27 SEPTEMBRE 2007 :

L’été a été sec, les visites de contrôle du niveau d’eau ont montré une baisse des laisses d’eau de la zone d’entrée de l’exurgence de Paros dans la fin de la période estivale. En milieu de semaine, accompagné de la petite famille du Gard, je prends la direction de Molines. Cette fois-ci, j’ai choisis la version lourde pour tirer du fil dans le siphon : bi 7 litres, gilet de stabilisation, combinaison 7 mm et 250 mètres de fil métré sur un dévidoir Barbes flambant neuf. Evidemement, cela doit permettre de porter un bon coup à l’avancement dans la cavité, le seul problème, c’est que nous ne sommes que deux à porter les trois bonnes charges, la notoriété de la cavité à frapper : ce n’est pas vraiment un boulevard, de plus il n’y a pas d’explos sèche sans passer un petit morceau de galerie inondée. En conséquence, nous nous engageons avec Maryline dans un brave portage du matos plongée.
Les trois kits seront transportés en 1 h 30, temps nécessaire pour franchir les 80 mètres aboutissant à la zone de préparation où l’on peut se préparer (accroupis dans le sable). Avec l’aide de

Maryline, je m’équipe tant bien que mal, avant de ramper comme unver de terre, pour accèder à la voûte mouillante, siphonante à cette époque. Mon fil est encore en place, pour sécuriser le passage, repère rassurant d’un lieu connu.
La salle avant le lac est vite atteinte, j’en profite pour ranger le reste du matériel, après se sera le lac et le siphon amont, je ne pourrais plus faire de réglages de manière confortable. Mise en place des palmespour passer un nouveau micro-siphon qui accède à la salle du lac puis enfin la belle galerie. Je prends mon temps pour mémoriser le siphon : galerie large de 4 à 5 mètres au minimum, et 2 à 3 mètres de haut. Après 80 mètres, j’arrive à – 8, le bout de mon fil m’attend, je raboute par mon cabestant habituel et son demi-pécheur double d’arrêt. Avec des minétaines enculé les mouches en faisant des noeuds ce n’est pas vraiment easy, mais le fil est bien jonctionné, puis le saut dans l’inconnu. La galerie remonte à – 6 puis redescend à -9, l’azimut est plein Nord, je déroule dans une magnifique galerie carré, je suis vraiment dans un petit collecteur du Sauveterre, majeur ! La galerie à 130 commence à remonter progressivement, je suis sur une pente ébouleuse et au bout de 146 mètres environ de siphon, j’emmerge dans une petite salle, encombré rapidement de bloc.
J’enleve le bazard, puis parts faire une petite reconnaissance entre les blocs, de l’argile tapisse les parois, et la suite se trouve sur la droite entre des blocs, je démarre en topo avec le boitier de Damien, après une étroiture, je débouche dans une salle d’effondrement, des petites cheminées y accèdent les suites sont étroites et engagées, faire du solo post siphon cela se réfléchi, surtout quand il n’y a pas courant d’air. Je laisse quand même quelques passages facile pour une prochaine fois, et rejoints l’eau pour trouver le S2 amont. Après un deuxième aller retour pour mon masque, je m’engage sur 4 mètres dans ce siphon (1,5 mètres de haut et 3 de large), la suite est là, j’espère que cela va continuer un moment. Après réflexion, j’abandonne l’idée d’amener le bi 7 devant ce deuxième passage noyé, je préfère garder de l’énergie et du gaz pour l’aval. Je retourne ensuite dans le S1 en position retour topo, j’en profite pour refaire tout les visées du S1 amont.
Traversé du S1 et retour dans la salle du lac, je reconnecte mon fil au point de départ du S1 et m’engage dans l’aval, la salle immergée entrevue auparavant n’est en faite qu’un beau début de galerie. Celle-ci descend progressivement jusqu’à – 10, puis bute sur un éboulis raide, constitué de gros galet roulé, au bout de 25 mètres. Le siphon débouche en haut de l’éboulis, des départs sont à visiter, des cloches agrémentent la suite, au sol un brouillard flotte entre deux eaux, cette zone ne semble pas être alimentée. Au bout de 55 mètres une belle salle exondée de 7 mètres de diamètre, me stoppe, des possibles départs sont à fouiller sur les côtés.
Sur le retour je prends les mesures et effectue la jonction des siphons et de la topo de Catherine. Je me dépèche car je suis vraiment juste dans le temps imparti que j’ai donné à Maryline. D’ailleurs, elle est venue m’accueillir à la sortie de l’eau. Nous laissons une charge pour faire un retour plus confortable.

Perspectives :
Pas mal de chose à envisager : aggrandir en premier lieu l’accès au siphon pour éviter toute usure morale dans le portage.
Continuer la suite avec une configuration bouteilles relais pour le franchissement de la salle trémie (inter-siphon S1-S2).
Fouiller la zone aval pour trouver un nouvel accès plus facile.

Remerciments :
A Maryline et Damien pour le coup de main habituel et la patience.

Participants :
Maryline Hanin, Vignoles Damien et Chalvet Laurent